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Je vais simplement aujourd’hui vous faire part de mon parcours, un bout de mon histoire professionnelle.


J’ai été recrutée en tant qu’éducatrice de jeunes enfants en 2004 au sessad trisomie 21 Loire.

A cette époque, l’association gestionnaire faisait le pari de recruter, non pas une technicienne du handicap, mais une professionnelle du champ de la petite enfance, pour accompagner des parents de jeunes enfants avec une trisomie 21.


Très vite, il m’était indispensable de connaître davantage le projet de l’association gestionnaire du service dans lequel je travaillais depuis un an.


En 2005, la possibilité de faire partie du conseil d’administration de l’association s’est proposée à moi et mon engagement en tant que professionnelle au sein de l’association, dans le collège professionnel, a donc débuté.


L’engagement reste important pour moi à titre personnel, car c’est ce qui, à mon sens, forge un individu.

Il est évidemment important pour moi, en tant que professionnelle, car il permet d’avoir une vision politique, au sens noble du terme, du projet de l’association et donc du projet des personnes avec une trisomie 21.

Cet engagement a aujourd’hui une incidence certaine sur ma pratique professionnelle, au service des personnes et de leurs familles.



A Trisomie 21 Loire, être au service des personnes et des parents, c’est être avant tout être partenaires.


Ce partenariat, pluriel et donc riche, de part la participation des personnes, des parents et des professionnels est essentiel pour une meilleure collaboration.

C’est parce qu’on se rencontre, qu’on échange, que l’on peut imaginer, que l’on peut construire ensemble et apporter sa pierre à l’édifice.


Pour construire un projet représentatif du partenariat personnes/parents/professionnels, il est nécessaire que l’ensemble des partenaires soit acteur de ce projet et pas seulement dans la pratique professionnelle, en ce qui me concerne, mais aussi dans un espace où l’on pense le projet, un espace où des décisions peuvent être prises, où l’on travaille ensemble, un espace dans lequel, tout simplement, on se sent appartenir.


C’est ce partenariat qui doit perdurer ici et/ou ailleurs.

Le grand chantier est ouvert pour les personnes et par les personnes « à liberté égale ».


Bonne université d’été à tous.

Karima Bencharif

Chef de service SESSAD

40 ans